CARACTERISTIQUES MORPHOLOGIQUES DE L'OVIPOSITEUR ET REPONSES CULTURALES DES MINEUSES DE FEUILLE LIRIOMYZA. S.L. Poe et J. J. Knodel-Montz. La mineuse Liriomyza est devenue un ravageur universal des plants maralcheres et ornementales se propageant du Sud-Est des Etats Unis A tout le continent ambricain, 1'Afrique et 1'Europe. Liriomyza trifolii 1'esp&ce la plus commune, est un parasite des cultures de serre et de plein phamp dans les regions tropicales et des cultures protegees dans les regions temperees. Sa resistance aux insecticides et son comporte- ment de ponte protegee ont permis A cette espece de se propager dans des regions oi elle n'est pas auochtone. Les ovipositeurs de la femelle des mineuses Liriomyza ont ete examines au microscope dlectronique A balaya- ge pour en decrire les types de recepteurs et la morphologie global. Deux types de base des sensilles sont les tricholdes et les basiceniques. Ces recepteurs fonctionnent en m6cano-recepteurs et chimio-recepteurs permettant aux femelles d'evaluer si une plante convient pour la nourri- ture et la ponte. Des experiences sur chrysanthhme sous serre pour eva- luer les effects de la photoperiode et des regulateurs de croissance montrent que les jours courts favorisent l'alimentation et la ponte. De plus grands nombres ainsi que de plus fortes densities d'oeufs et de Blancc) ont ete observes surd es pantes cultivees en cycle de jours courts. Les regulateurs de croissance nont pas modified les variables mesurees. Les planes cultivees en jours longs presentent une plus for- te density de trichomes sur la surface des feuilles. On pense que cette pubescence gene la ponte. EUSCEPES POSTFASCIATUS ET CYLAS FORMICARIUS ELEGANTULUS, CHARANCONS DE LA PATATE DOUCE A SAINT CROIX. Fredrick I. Proshold .Deux espoces de charancons de la patate douce Euscepes postfasciatus et Cylas formicarius elegantulus sont presents a Saint Croix. Des etudes sur ces deux charangons ont debuted en 1983. Quatre cents (400) boutures, de 30 cm de long, ont ete plants dans des carries de 20 x 20 avec un es- pacement de 70 cm entire les boutures. Les boutures provenaient d'un cul- tivar (WR-17) fourni par Frank W. MARTIN (USDA,ARS, Mayaguez, Puerto Ri- co). Apres deux semaines, on recoltait 10 A 15 plants par semaine et pendant cinq mois. Les nombres de larves, de nymphes et d'adultes dans les tiges, les collets et les racines ont etc notes. Les nymphs et les adults ont ete identifies selon les especes. On a trouve environ 0,5 larves par plante pendant le premier mois. Les nombres de charangons par plante ont augmented selon une course lineaire jusqu'a 12 semaines apres la plantation jusqu' environ 40 charanions par plante. On a. trouve des larves dans routes les parties des patates douces et jusqu'a quelques centimetres du sommet des iges. Environ 95% des charangons etaient des C. formicarius elegantulus. Dans un autre essai, huit cultivars de pata- te douce ont ete plants en care latin. Apres deux mois, les charangons avaient detruit quelques plants de tous les cultivars except ceux de deux cultivars locaux. Apres cinq mois, les charancons avaient detruit quelques plants de tous les cultivars et tous les plants de cinq culti- vars. EVALUATION DU PLASMA GERMINATIF DES FOURRAGES DE LEGUMINEUSES TROPICALES POUR LA FLUORIDE ET LES CARAIBES. K.H. Quesenberry, A.E. Kretschmer, Jr, and G.O. Mott, Department of Agronomy, 2183 McCarty Hall, University of Florida, Gainesville FL 32611. Un project de recherche a 6te developpg en Floride dans le but de collector et d'evaluer le plasma germinatif des legumineuses fourrageres pour la Floride et les Caraibes. Les principaux points sur lesquels 'em- phase a Ct6 portee sont: 1) collect du plasma germinatif 2) evaluation agronomique praliminaire 3) choix du plasma germinatif 4) g tudes sur l'hpritage genctique 5) evaluation des legumineuses par leur reaction aux intensities de paissance. Meloidogyne spp. (nematodes, root knot) constituent sous les tropiques (Caraibes et Floride compris) une peste tries devastatrice. Comme une par- tie de ce project nous avons value la r6ponse des esplces du genre Aeschy- nomene, Desmodium, Leucanea, Crotalaria, Cassia, et Glycine soumis au M. arenaria, M. incognita etM. javanica. A. americana a montrC des varia- tions A la destruction de 1'ecorce et a la reproduction sur des nematodes sous l'effet de diverse especes de Meloidogyne spp. La majeure parties des lignees de D.heterocarpon etaient susceptible a toutes les meloi- dogyne spp. mais des lign6es tolerantes aux M. arenaida et M. javanica etaient definitivemeet identifiees. La plus grande parties aes ligndes D. intortum D. uhcinatum, and L. leucocephala etaient resistantes a routes les Meloidogyne spp. PRODUCTION D'ALEVINS ET DE JEUNES POISSONS DE TILAPIA DANS DE PETITS BAS1 SINS. J.E. Rakocy et A. Nair, C.V.I.A.E.S., Box 920, Kingshill, St.Croix U.S.v.I. 00950 Deux experiences ont ete conduites pour evaluer l'usage de petits bassins en guise d'closoirs pour la production d'alevins et de jeunes poisons de TiLapia. L'effet de la densit- de population des reproduc- teurs sur la production d'alevins a ete evaluc en plaeant un male pour quatre femelles. Les reproducteurs de TiZlapia area ont cte stocks B des taux de 1C, 20 ou 30 poissons par filet de ponte en nylon (3,7 m2, maille de 1,5 mm), suspendus dans des bassins de 10,5 m2. Les alevins ont etr collects 7 fois B 2 semaines d'intervalle. La production total a Cet de 5319, 6577 et 10.362 alevins, et le nombre moyen par collect 760, 937 et 1480 respectivement. Les alevins ont etr places dans des bassins de 9,6 m2 B 6 densities (250, 750, 100O, 1250 et 1500) pour de- terminer 1' optimum pour la production de petits poissons de la taille d'un doigt. On a nourri les alevins 4 fois par jour pendant 63 jours, B un taux de 15% du poids corporel initial pendant 3 semaines, diminuant ensuite chaque semaine jusqu'B 5Z. Des pertes ont CtC dues B des larves de libellules, la survive a varied de 23 B 88%. Les alevins B la density de 250 ont grossi le plus vite, en moyenne 2,3g avec 37% de survive, [3 5% de taux d'alimentation reel et une efficacite de conversion alimen taire de 2,3. A la density 1000 on obtenait 1,2g avec 88% de survive, 6% de taux d'alimentation reel et 0,75 oour l'efficacitP de conversion. Les resultats indiquent que le taux d'alimentation dolt Ctre superieur a 5% pour une croissance optimale. ImENEENI T CARACTERISTIQUES AMIQUES ET VARIABILITY INS LA PREMIEIE R~EOLTE (RA1ON) IES VARIETIES MARICONGD REGLEMENTAIRES ET NAIVES A PARIIR. CES SULTURES TISSUIAIRS A ST. CROIX US V.I. C. RAMCHARAN AND A. GCNZALEZ CVI-AGRIaJLTURAL EXPERIMENT STATICN, P.O. BOX 920 KINGSHILL, ST. CIRIX US V.I. 00850. La reversion genetique de la Banane Marioongo ordinaire et naine deve- lcppae B partir des 4bauches tissulaires etait de 23% dans le premier ratoon ou A peu pros la arme que dans le proc6de ordianire. De ce proode le Regular Maricongo a nontrt 19% de reversion cxmparativement au nongo ou au French Tall Variabilit dans le nes nenaines etait plus aleve avec 44% cropar& au Dwarf French (Platano congo enano). The latest cultivar is unique to this area since there are no reports of its wide- spread occurrence in the Caribbean. Le type variant Dwarf French a pro- duit un renderent de 46 tons/ha. avec des rigimes de 9 pattes, omptant en mayenne 130 Xbig'ts soit un equivalent de-226,460 fruits/ha. Le Mari- oongo ordinaire ou Banana Horn n'a product que 14,4 T/ha. ou pros de 61.841 fruits/ha ou types nains French taiient les plus courts avec 1.95m de hauteur et le pseudotrone le plus dpais (19.05 cms). Toutefois les deux types French haut et court ont apparesntent pris plus de jours pour arriver B la floraison et a la maturity du regime. La variety mutant Naine Franraise produite au oours de cet essai-semble bien adapted aux conditions locales. D'autres s r6cltes subequentes sont en train d'etre suivies quant au rendement aux caracteristiques agroonmiques et la variability. ETUDE DE LA VALEUR DES SYSTEMS DE CULTURE A BASE DE BANANE DANS LES EXPLOITATIONS AGRICOLES DANS LES ILES DU VENT. M.M. RAO, H. MURRAY et J.E. EDMUNDS. Windward Islands Banana Growers' Association (WINBAN) Research and Development Divisidn. P.O. Box 115, Castries, St-Lucia, W.I Des essais en exploitation comportant la culture intercalee dans la banane de Vigna unguiculata, Colacasia antiquornu, Arachis hypogaea, Zea mays, Colocasia esculenta, Xanthosoma sagittifoigum, Phaseolus vulgaris ainsi que leurs cultures mixtes, ont ete entrepris dans quatre milieux de production diffrents des lies du Vent. Partout, la pratique de cul- ture intercalu e propre A l'exploitant a CtC revenue come temoin. Les resultats indiquent que les systems de culture n'influencent pas signi- ficativement le rendement (sauf dans experimentation 2), le cycle de culture et la composition nutritionnelle de la banana. Le systrme de cul- ture Banane + 2 Xanthosoma sagittifolium + 3 Phaseolus vulgaris a 6tr 1conomiquement supurieur. (154) au temoin (Banane + 2 Xanthosoma sagit- tifoliwn) a Grenade. Introduction du Vigna dans association rcduit le rendement des Colocasia considerablement. LES OBSTACLES SOCIAUX A L'ARBORICULTURE EN JAMAIQUE, John Rashford. Dept of Sociology and Anthropology, The College of Charleston, Charleston, SC 29424 En Jamaique, les petits fermiers ont vis-a-vis de l'arboriculture une attitude qui contrast avec celle concernant la culture des fourrages, des plants grimpantes ou des arbustes. Leur attitude envers les arbres est en relation directed avec les modalites de propriety, comprises come les differences former de contr8le de la terre. II est bien connu que les cultivateurs a bail en general ne plantent ni n'epargnent les arbres. C'est un faith significatif. Une decision de ne pas cultiver des arbres climine beaucoup de plants utiles sans te- nir compete de leur actuelle valeur domestique ou commercial. La conse- quence finale de cela depend evidemment de l'importance social des ar- bres pour les jamarcains. Cet article e chrcha montrer l'importance des arbres pour les Jamaicains et A montrer les raisons sociales qui font que les petits fermiers choisissent de ne pas planter et de detruire les plantules sauvages qui lpvent dans leuis champs. GESTION D'EXPLOITATION AGRICOLE ET RESERVES DE LA BIOSPHERE DANS LES PETITES ANTILLES. Jim Riddle. P.O Box 7789, St. Thomas, Virgin Islands 00801 USA. Le programme 1'Homme et la Biosphere (MAB), commence en 1971 sous les auspices de 1'UNESCO, cherche B developer l'aptitude des pays par- ticipants a gerer et conserver les resources naturelles en accord avec les donnes s conomiqoe at socisies cacun conomiu ces pays. La Reserve de la Biosphere de St Johns (les Vierges) a ete proposed come la pla- que tournante d'une Reserve multilocale de la Biosphere des Petites Antilles. La programme MAB met en avant l'education et la formation con- cernant l'environnement et inclut une approche interdisciplinaire pour resoudre les problems de gestion des res resources sur le terrain. Un role de la Reserve de la Biosphere Antillaise envisagee serait d'encou- rager des pratiques agricoles ameliorees en integrant la gestion de ' exploitation agricole dans un system global de l'utilisation de la terre dans chaque pays. Le r.le joue par les systems de petites exploi- tations sur la scene ecologique des Petites Antilles est important. Peu de pays peuvent se payer le luxe ,de consacrer des fractions majeures de leurs resources naturelles B une forme quelconque de consommation. Les avantages d'une Reserve de la Biosphere des Petites Antilles pourraient inclure des measures pour une repartition des efforts de recherche, de- restoration des milieux degrades et d'amelioration de la quality de la vie. " PROCEEDINGS of the CARIBBEAN FOOD CROPS SOCIETY-VOL. XX 318