UNE STRATEGIC INTEGREE DU CONTROL DES FLEAUX A LA RECHERCHE DES SYSTEMES DE CULTURE. F. D. Mc Donald, Caribbean Agricultural Research and Development Institute, Arrowroot Association Building, Kingstown, St. Vincent and the Grenadines, W.I. Jusqu'l ces derniers temps, la recherche sur la protection des cultures se confinait a l'observation des effects et aux activities phy- tosanitaires dans un system de monoculture. Il y manquait done une approche holistique. L'Agriculture i St Vincent est principalement base sur la culture associ6e qui stimule la mise au point d'approche d'un system de protection. La r6colte des donnees se portrait sur 1'incidence de la maladie, son intensity, sa prevalence dans un systime mixte de culture oi I'on trouve une association lgume, tubercule et l6gumineuse. Les comparisons s'itabliraient entire la presence des maladies dans un systeme monocultural et en culture associee. Les degrees d'6fficience et le CoGt/6fficacit6 des diverses pratiques de control adopt6es par les agriculteurs seraient a informatiser. Strat6gie de control alternative ou appropriate devrait par consequent itre diveloppic afin de r6duire les pertes que ce soit au champs ou apres r6colte. EFFET DE LA TAILLE AU MOMENT OU ON LES MET EN BASSINS SUR LA COMPETITION ET LA CROISSANCE D'HYBRIDES DE TILAPIA 100% MALES. Andrew S. McGinty, Dept. of Marine Sciences, Univ. of Puerto-Rico, Mayaguez, PR 00708, USA. Des repFtitions de 3 bassins de 0,07 ha ont Et6 peupl6s a une den- sit6 de 3986 poissons/ha soit avec des petits poissons de taille unifor- me (11-12cm) soit avec des poissons en melange de tailles diff6rentes (petits : 7-8 cm, moyens 11-12 cm, gros 15-16 cm). II s'agissait d'hy- brides 100% males Tilapia niZotica x Tilapcia 'eni;,o) nm. Ils ftaient nour- ris avec un aliment a 327 de nrotlines, pour obtenir une croissainc ma- ximum. Apris 140 jours les poissons do taille homogcnes atteignaient 362g, alors qu'en melange les petits, moyens et gros atteignaient 263, 436 et 362g respectivement. Les faibles densit6s ont assure la plus forte croissance, si 1'on fait abstraction de la competition intra on inter-groupes. Dans les bassins en melange de tailles, la croissance des petits (1,9g/jour) apparait diprim6e A cause do la competition avcs les moyens (3,1g/jour) ou les pros (2,6g/jour). La croissance des iovyens et des gros depend de qui domine dans la hi6rarchie, les dominant mon- trent une plus faible croissance, une coloration plus foncie et moins de vigueur. Les gros montrent une dominance pricoce, mais les movens les remplacent le dernier mois. Dans les groups de taille homogprin, le que de hi6rarch'ie proexistantc a pour effet une croissance ridhiite I n l oile s'6tablit. UNE APPROCHE INTEGREE DU DEVELOPPEMENT DES PETITES EXPLOITATION AGRI- COLES DANS LES PAYS DE I'OECS. L'EXPERIENCE "CARDATS". V.C.R. Henry, G. McSween & H. Singh. La mise en oeuvre effective de la premiere phase du Projet CAR/77/ 007 (CARDATS) commenra en Mars 1978 et s'acheva en Juin 1981. Son exten- sion ult6rieure au 31 dcembre 1981 fut comprise coeme une transition permettant un travail pr6paratoire A une nouvelle phase, attendue, avec espoir, pour Janvier 1982. En meme temps, elle permit de travailler au maintien des acquis de la phase initial. Au course de cette transition, une evaluation interne des activities du project sur les trois premieres ann6es a 6t6 entreDrise et a conduit une s'srie de rapports d'ivalua- tion d6crivant on detail les activities de chaque programme du CARDATS. On voudrait ici consider encore en r6f6rence a 1arriere-plan de l'ex- pirience CARDATS qtielques unes des sorties les plus large impliquees dans le diveloppement des petites exploitation dans les regions les moins dovelopp6es de la Communaute carib6enne (Les LDCs). On tente de discuter quelques r6ponses des exploitants aux initiatives du Projet et de sugg6rer les points susceptibles d'approfondir ou d'6tendre le processus de dcveloppement. L PROGRAMME IR-4. C.W. Meister, Pesticide Research Laboratory, IFAS-Uni- versity of Florida, Gainesville, FL 32606. Co programme est un effort national en collaboration qui aide au de- veloppement des donnges n6cessaires 3 1'homolopation des remddes veteri- naires, des agents de contr8le biologique ou des pesticides a usage mi- neur ou particulier. Son quarter general est a 1'Universit6 de Rutgers, New-Jersey, avec quatre bureaux r6gionaux dans le pays. Le laboratoire director Rigion Slid, situ6i Gainesville, rloride, coordonne la recher- che ot la collect des donnies pour 1R4 dans 13 Etats, plus Puerto-Rico et les lies Viorges. Les besoins d'homologation enregistres par les cher- cheurs cultivateurs et autres usagers sont ports a attention d'IR4, ct des protocoles r6dig6s pour souligner les besoins ventuels de recher- ches nicessaires 1l'homologation. L'IR4 finance la recherche scientifi- que par les liniversit6s, les Stations expirimentales d'6tat et 1'USDA, et laibore avec les r6sultats un dossier d'homologation. Il faut en g6- n6ral d-ux ans centre la presentation d'une demand et 1'homologation d@fi- nitive. COMPLEMENTS A LA THEORIE DE PRAKKEN SUR LA COLORATION DES GRAINS CHEZ PIFASFOLUS VULGARIS. C.M. MESSIAEN, G. ANATS et C. VINCENT, Station d'Ame- lioration des Plantes, INRA, 97170 PETIT-BOURG, Guadeloupe. La theorie de PRAKKEN sur la coloration des grains chez PhaseoZus vulaaris est risumie. Quelques modifications sont proposees pour expli- quer des anomolies qui apparaissent dans des croisements entire lignies antillaises : la possibility de nouveaux alliles au locus C l'existence, chez certaines lignees haltiennes de pana- chures induitespar des gpnes n'appartenant pas a la serie des alliles de C l'existence d'un troisieme allile rki au locus rk, en plus de Rk et rk et un linkage quasiment absolu entire la coloration rou- ge uniform ou rayle de la gousse, et le gine C' Rst. Deux applications pratiques sont donnies come examples. UNE ANALYSE HISTORIQUE DE LA STRUCTURE DES IMPORTATIONS ALIMENTAIRES DES ILES VIERGES. Righard-.- Moore. V.I. Department of Commerce, P.O Box 6400, St. Thomas, V.I. 00801 La structure des importations de products alimentaires des lles Vierges en provenance des Etats-Unis et de l'6tranger a dramatiquement change depuis les ann6es 50. En utilisant les donn6es de la Division de Commerce Exterieur du Bureau de Recensement des Etats-Unis, on teste deux hypotheses expliquant les changements dans la structure des impor- tations alimentaires du Territoire. Premiirement, la croissance de l'industrie touristique a eu une influence pripondirante sur le type d'aliments imports. Deuxinemertle secteur agricole des lies Vierges a repondu aux changements structuraux dans la demand alimentaire. EXPOSITION DE LA MAIN D'OEUVRE AGRICOLE AUX PESTICIDES. H.N. NIGG and J.H. STAMPER, University of Florida, IFAS, Citrus Research and Education Center, 700 Experiment Station Road, Lake Alfred, FL 33850. Des mithodes de measure pour 1'exposition du personnel aux pestici- des sont d6crites. Une comparison des methodes d'application rivile des expositions d'importance dicroissante dans 1'ordre : pulverisation pneu- matique > haute pression > basse pression > appareil 9 main. Les parties du corps recoivent des quantit6s dicroissantes dans l'ordre mains > jam- bes > bras > poitrine > tete. Les parties dorsales sont en general peu exposes. Les dosages des m6tabolites urinaires, non plus que celui de l'ac6- tylcholinesterase dans le sang ne sont pas utilisables pour cvaluer l'exposition aux pesticides, sauf en cas d'empoisonnement aigu. Des measures possibles de protection, en particulier dans le cas des petitspaysans sont mises en evidence d'apris les risultats obtenus. LEUCAENA come source de proteine. A. J. Oakes, Christiansted, St. Croix, U.S.V.1. 00850 La forme sauvage ubiquiste de Leucaena leucocephala (Lam.) de Wit est capable de produire 1.000 A 2.000 kg/ha/an de proteine de bonne quality. Cette capacity de production est function de 1'altitude, de la pluviomg- trie, du type de sol et des techniques culturales. Dans les memes condi- tions, les cultivars "El SALVADOR" et "PERU" produisent de 1000 A 4000 kg/ ha/an. La prot6ine de Leucaena est de haute valeur nutritive. Les acides amines y sont presents dans des proportions bien Equilibries. L'informa- tion en provenance des regions tropicales et subtropicales est rare quant Sla localisation et l'aire de son utilisation en alimentation humane. Feuilles, flours, gousses et grains a diffgrents states de maturity sont consommes cuisines ou non cuisines. Diverse parties de la plante sont manpees separement ou come constituents de salads ou de soupes. Des mets hautement proteagineux come "botok" "toge" et "tempeh lamtoro" sont faits avec Leucaena. Leucaena est peu valorise come source alimentaire dans des regions tries dispersees des zones tropicales et subtropicales. En depit des effects nocifs connus de Leucaena, sa consommation come aliment depasse probablement ce qui est rapport dans la literature. Come sour- ce renouvelable de protein de haute quality pour i'alimentation humaine Pet animal, Leucaena parait sans legal. EFFET DU PORTE-GREFFE SUR LA DIMENSION DE L'ARBRE ET LA PRODUCTION DE VARIETIES SELECTIONNEES DE MANGUE. Agripino Pirez, Arturo Cedeno et Ismaz Reyes .. ues experiences sont conduites pour determiner l'effet du porte-gref- fe sur la taille de l'arbre et la production de fruit de varieties selec- tionn8es de mangue. Cinq varietes, Julie, Malda, Manzano, TN, Eldon et Irwin sont utilisees come porte-greffes. Les varieties Edward, Palmer et Irwin sont utilisees come greffons. Les arbres sont plants au champ et les donnees sur la dimension et la production de l'arbre sont rassemblees pendant huit annees consecutive. Eldon subit des varieties Palmer et Irwin un important effet de nanis- me avec en parallel une reduction de la production. Manzano TN entraine unei diminution ddiamtre de la tige et une elevation de la production chez la variety Irwin. La production d'Irwin depasse celle des deux autres varieties utilisees come greffon en considerant le nombre de fruits pro- duits par unite volume du feuillage. L'utilisation d'un porte-greffes intermediaire ne product pas d'effet significatif sur la dimension de l'arbre et la production. Palmer etait plus compatible avec les porte- greffes intermediaires que Edward come le montre le rapport greffon/in- termediaire. DES COOPERATIVES POUR LES PETITS EXPLOITANTS DE LA GUYANA. PROBLEMS ET PERSPECTIVES. BASIL A.T. PHILLIPS GAIBANK, 126 PARADE & BARRACK STREElI KINGSTON, GEORGETOWN, GUYANA. En dipit de l'aide gouvernementale, les cooperatives de Guyana, la Republique Cooperative, pour beaucoup de raisons, allant du mauvais choix des projects I la non participation des membres, n'ont nas repondu a leur rile suppose de riduire significativement les problems des pe- tits exploitants. Les petits exploitants eux-memes ne semblent pas consi- derer que l'activite cooperative peut constituer leur principals, sinon unique, chance d'amclioration. Une education persistante et une activity d group group informelle peut stimuler chez ces exploitants la conscience des possibilities d'une activity formelle de cooperation, et ii semble maintenant que les "Cooperatives du Peuple", les plus petites unites du Systime regional de la Guyana actuelle puisse crier l'environnement pro- pice I une telle stimulation. Si une cooperative du people concerns ine unite giographique plutit qu'un group d'exploitants legalement consti- tue en vue d'objectifs economiques spgcifiques, lorsqu'elle est organi- see intentionnellement, elle peut promouvoir l'esprit d'autonomie et d'entraide I partir duquel les vraies petites cooperatives d'exploi- tants, au sens traditionnel, peuvent naitre. VOL. XX- PROCEEDINGS of the CARIBBEAN FOOD CROPS SOCIETY 317