'ETUDES DU SOL ET DE LA GESTION DE L'EAU POUR DES PETITS CULTIVATEURS ETABLIS SUR SOLS LOURDS ET PLATS DE LA CARATBE. J.I. Lindsay, L.A. Simpson et F.A. Gumbs. Dans des regions choisies A sols argileux de Trinidad et Guyane, des etudes ont 6t6 menges pour approfondir les problmes de sol et gestion d'eau sur de petites exploitations. Les 6tudes montrent que beaucoup de cultivateurs depensent des masses d'6nergie pour lutter contre les mauvai- ses herbes, pour la preparation du sol en tilisant plus particulibrement en Guyane, des outils A main. Les exploitants ont des difficulties pour realiser leur programme de labour A cause des conditions climatiques, de l'indisponibilitg du materiel et du coot des labours. Les servitudes lies a la preparation du sol, A la fertility et 9 la gestion de l'eau et au contrle des mauvaises herbes sont largement dfmontrees. Pour le sol, la conservation de I'eau et le maintien de la productivity, le poten- tiel represents par des methodes de labour simple est discutg. Les ri- sultats d'etudes de labour a Trinidad et Guyana sont resumes. Des sug- gestions sont faites pour une recherche future afin de s'affranchir des --;t;dePs oar l'usage accru des m6thodes de labour reduit. ,HERBES COMPETITION DE MAUVAISESECHEZ LE POIVRON. L.C. Liu, J. Gonzalez-Ibanez, et Megh Goyal. Agricultural Experiment Station, UPR, Rio Piedras, Puer- to Rico 00927. Quatre experimentations de plein champ ont 6t6 conduites en 1983-84 au Centre de Recherche et de Developpement de Fortuna pour determiner le se de nuisance de u Amaranthus dubius, Echinochloa colonurr et T'ranthema portulacastrum et leur poriode critique de competition avec des poivrons transplants 42 jours. Dans l'tude de seuil de nuisance, les popula- tions de mauvaises herbes ont ete ajustles 3 0, 2, 5, 10, 20, 40 ou 80 plantes/m2. Dans 1'atude de pAriode critique, les aauvaises herbes ont pu'croitre 0, 12, 24, 36, 48 ou 60 jours aprts transplantation et ont et iminees jusqu'a la recolte. Le seuil u de nuisance d'Amarmthuc du- bius a 6t6 observe B 2-5 plantesm2 celui d'EchinochZoa colonwr a 5-10 plantes/m2, celui de Tricathema Drotuaiter n laca 20 plantes/m2. La pe- riode critique de competition des mauvaises herbes va de 24 36 jours. COMPETITION DES MAUVAISES HERBES CHEZ LES POIVRONS ET LES TOMATOES CULTT- VES PAR TRANSPLANTION. L.C. Liu, Maria de Lourdes Lugo, Megh Goyal, J. Gonzalez-Ibanez, and L. A. Almodovar, Agricultural Experiment Station, Venezuela Contract Station, Rio Piedras, Puerto Rico 00927. Quatre experiences au champs etaient conduites en 1983-84 au Centre de Recherche et de Dlveloppement Fortuna pour dlterminer le seuil lcono- mique de l'Anslrine (Amaranthus dubious du riz de la jungle (Echinochloa colonum), et du pourpier de Floride (Trianthema portulacastrum) et leur piriode critique de competition dans le poivron et la tomato cultives par transplantation. Les plants de poivron cultivar Cubanelle et tomato cultivar Duke otaient repiquls a 42 et 28 jours resnectivement. Dans l'etude du seuil economique les populations demauvaisesherbes etaient ajust.es a 0, 2, 5, 10, 20, 40 ou 80 plants/m2. Dans 1'ctude de la pDriode critique les mauvaises herbes btaient supporters B 0, 12, 24, 36, 48 ou 60 jours aprs la transplas nation et etaient tolirles jusqu'a la recolte. tans le poivron, le seuil economique de l'ansirine a ete deter- mine a 2-5 plants/m2, celui du riz savage 5-10 plants/m2, celui du pour- pier 20 plants/m2. Dans la tomato, le seuil economique de l'anserine otait de 5 plants/m2, le pourpier rest determiner. La petiode cri- tique de competition s'est classle entire 24 et 36 jours pour le poivron et de 36 jours pour la tomate. DEVELOPPEMENT DE LA PATATE DOUCE POUR UNE UTILISATION PLUS LARGE DANS LES CARAIBES. Franklin W. Martin, Tropical Agriculture Research Station, Box 70, Mayaguez, Puerto Rico 00709. Des cultures vivrieres efficientes, a bon march, attrayantes, agreables au gout, nourrissantes, pouvant etre versatile font besoin dans les Caraibes. Cette culture a i'avantage de se cultiver et de se recolter toute l'annee. L'usage peut s'augmenter en developpant de meilleures varieties specialement cells qui presentent tris peu ou pas de sucre et un gout particulier. La resistance aux insects et la tolerance aux sti- mulus adverse doivent tre conferees. Des Progrs notoires notores ont t obtenus a partir de selection massale. L'usage peut aussi s'accroitre a partir de meilleures methodes de preparation. Un procede de cuisson par diffusion a ete utilise et cela a amlliorl son acceptability meme parmi les varietes les moins prisees. Une mcthode de preparation sous base fami- liale a produit de la farine et ces farines peuvent se substituer en parties a la farine de blO. Des varietes a caractlYistiques nouvelles existent maintenant et requierent seulement des tests rlgionaux. Des progress ont ItO realises dans l'amelioration des techniques horticoles et des moyens raccourcis permettant d'asseoir rapidement des tests d'adaptabilitl. DEVELOPPEMENT ET CARACTERISTIQUES DES PATATES VOLUBILES. Franklin W. Martin. Tropical Agriculture Research Station, Box 70, Mayaguez, Puerto- Rico, 00709. La patate n'est pas volubile normalement, mais la volubility peut etre induite par l'ombre. Des patates volubiles ont 6t6 obtenues par se- lection et polycross. La frequence de patate volubile pass en 4 popula- tions successives, de 0,7 B 33, 68 puis 87%. Les patates volubiles pro- duisent des racines reserve normales, et elles peuvent etre s6lection- nces pour d'autres caractlres. Le feuillage est modified. La plupart des volubiles ont des feuilles entire, allong6es, des ties A long entre- noeud, fines A la base, la couronne sous-dlveloppee, les apex tendant B croitre verticalement et s'enroulent en sens contraire des aiguilles d'une montre. La propagation des volubiles en conditions optimales est limitee par la facility de fanaison de leur tige et leur faible enraci- nement. La plupart sont susceptibles aux maladies virales. Apr1s la g6- neration s6minale, y comprise la croissance au champ, le clone, multi- pliI par tiges ou germes est moins vigoureux. Les principaux symptames sont de petites feuilles rugueuses et un ralentissement de la croissan- ce. Apres une ou deux generations, il est impossible de continue. Des Svolubiles encore vigoureuses sont sous examen avec tuteur et sur mats. Des varietes volubil blestables seraient utiles en polyculture. LA PETITE AGRICULTURE AUX ILES VIERGES (USA) 1930-1982, Jerome L. McElroy, Saint Mary's College (Notre Dame, IN 46556), et Klaus de Albuquerque, College of Charleston (Charleston, SC 29424). Au course du dernier demi-silcle, agriculture des Iles Vierges s'est detlriorge en raison de la disparition de la production sucrisre et de la competition croissante pour les resources venues du tourism, du btiment, du gouvernement et de industries d'exportation. Un dualis- me croissant en est sortiavec un petit nombre de grades exploitation (supcrieires 500 acres) aprodominance d'elevage bovin, production lai- tiere, sorgho, tandis qu'un tries grand nombre de petites exploitation (inf. a 50 acres) se sont progressivement spEcialisees dans le maralcha- ge, les plants de grande culture, les fruits et les noix, la volaille et le petit betail. Depuis 1960, ces petites exploitations ont domine la production du mouton de la chdvre, du pore, du poulet, des oeufs, de l'avocat, de la banane, du cacao, du pamplemousse, du citron et de la lime, de la mangue, de l'orange et de la papaye. Les donnes de 1960 A 1982 indiquent qu'en product brut, les exploitations de 3-9 acres ont etO uniformment les plus productive et cells de 10-19 a- cres les moins productive. La comparison de la production par acre 'rovle la necessity pour les exploitation de moins de 3 acres et celle4 ide 3-9 acres d'une politique particulisrement adapted en raison de leur- productivitl relativcnent superieure et de leurs resources extrtmement contraignantes. LUTTE BIOLOGIQUE CONTRE LE COMPLEX DE CHARANCONS DES RACINES D'AGRUMES PAR DES PATHOGENES. C.W. McCoy, R.C. Bullock, C.A. Tarrant. De nombreux ennemis naturels ont signal sur les charancons de raci- nes. Dans une prospection au champ d'ennemis naturels souterrains, on a trouvL que Metarhizium anisoplia infested les larves et les adults de Diaprepes abbreviatus, Pachnaeus sp., Pantomorus cervinus et Artipus floridanus. Les champignons Beauveria bassiana, Paecilomyces lilacinus et Aspergillus ochraceous, en ordre dlcroissant de frequence, ont 6t6 isolls de larves de D. abbreviatus et sont pathoglnes pour les larves de A. floridanus, Pachnaeus litus et D. abbreviatus. Des nematodes du genre Heterorhabditis et Neoplectona parasitent aussi les larves de D. abbrevia- tus. Les champignons et nematodes sont tries nombreux de Juin a Aoit quand les larves de charangons sont abondantes et la pluviomltrie elev6e. Un protozoaire de l'ordre des Gregarines a et6 trouv6 dans l'intestin moyen de l'adulte de A. floridanus. Une formulation commercial de B. bassiana est exploitle par les laboratoires Abbott pour l'experimenter come agent de lutte microbienne contre les larves de charancon dans le sol. Un trai- tement A la volle de cette preparation apliqule A 1013 CFU/ acre a permits/ r6manent contre les larves de A. floridanus que 7 insecticides chimiques. B. bassiana semble rester actif pendant au moins 25 semaines dans la cou- che superieure 10-15 cm de sol. MALADIES LETHALES DU COCOTIER DANS.LES CARAIBES. Randolph E. McCoy, University of Florida, 3205 S.W. College Ave., Fort Lauderdale, FL 33314, USA. Les maladies fatales du cocotier dans la region des Caraibes com- prennent le faunissement lethal (LY), la pourriture du coeur (HR), l'anneau rouge (RR), la pourriture du bourgeon terminal et de la base. LY s'est signaled dans les pays tels que la Jamaique, la Floride et le Texas, et des Bahamas B Quintana Roo, Mlxique. Le cocotier common des Caraibes, le Jamaica Tall (Atlantic Tall), est hautement susceptible au LY. Ly est associe B un micoplasme qui infected le phloem des palmiers atteints et de 11 est transmis de plante a plante par une sautcrelle, le Myndus Crudus. HR est produit des symptoms trIs semblables au LY mais est associe B un protozoaire flagelle du genre phytomones qui loge aussi le phloem. 11 est remarque dans 1'Amerique du Sud, dans les Ties mlridio- nales de la mer ces Caraibes et dans l'Amirique Contrale. Le vecteur du HR n'est pas connu avec certitude. RR est cause par un nematode Rladina- phelinchus cocophilus et son agent vectcur est le charanqon du palmier. La pourriture du bout et la pourriture de la base sont toutes deux causes par des champignons qui causent des dlgats mineurs dans les cocoteraies do toute la region. PROCEEDINGS of the CARIBBEAN FOOD CROPS SOCIETY-VOL. XX 316