186 aN HAITn portent le foulard nou6 sur la tete; souv m6me, ils enterrent leurs morts sons les cui de maconnerie usitfs dans 1'uOest. Mais iel ignorant le f6tichisme; leurs superstitions bornent A la science des plants et a lI crdai des esprits. ies redoutent particuli6rement' I morts et cherchent A les concilier, en faisantf pied des calvaires, des amonoellegents . roches. Pour lee besoins de chaquejour, leprUt leur apparatt comme suffisamment efficace.D0a les cas graves, ils recourent aux pblerinag de Bayaguana et de Higuey, of its apportenttl Sainte Vierge les pr6misses des fruits etla d& de betail. Les Dominicains c6l6brent, par revyes et des feux d'artifice, leurs deux fi nationals: le 27 f6vrier, qui leur rapp l'expulsion des Haltiens, etle16 aodt, clleel Espagnols. Les combatsde coq sont,comn4 Haiti, leur divertissement principal. Par col en Dominicanie, on n'entendjamaisbattre leti bour; ces gens tiennent a la danza, qui v% de lear ascendance espagnole, au son de 1'a4 ddon et du guiro (sorte de calebasse gratt66.i un morceau de fer). A Imani, la danse est rompue depuis des semaines; la frontiire. peupl6e par un petit group de families v d'Axna et de Neybe; laipopulation entif' -J